Les verts chrétiens à Saint Etienne

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Trois jours durant, les premières Assises chrétiennes de l’écologie ont rassemblé du 11 au 13 novembre 2011, près de 1500 auditeurs à Saint Etienne. Une belle réussite pour cette première en France, mêlant curieux et experts, paroissiens et militants dans des ateliers et quelques conférences magistrales. Il faut dire que l’affiche était belle, avec les pointures d’une écologie humaniste et/ou chrétienne : de Pierre Rhabi à Jean-Marie Pelt, de Hubert Reeves à Hervé Kempf, de Jean-Pierre Raffin à Patrice de Plunkett et bien d’autres.

Au terme de ces rencontres, il faudra sans doute s’interroger sur la performativité d’un tel format. A l’image des Semaines sociales de France, ces grandes conférences ont l’avantage d’offrir des formations intéressantes, mais sans ouvrir les chemins qui mènent collectivement à l’action. Les ateliers en ce sens sont plus adaptés mais ont du mal à nourrir l’ensemble de l’assemblée.

Devant la difficulté de l’Eglise catholique a passer de l’incantatoire à la mobilisation, même simple, pragmatique et progressive, sur les questions écologiques, il faudra sans doute attendre encore que de nouvelles pousses inattendues lèvent de là où on ne les attendait pas, comme souvent dans la nature. Déjà, à la fin des Assises, un appel des « indignés chrétiens » était distribué aux participants, appelant à ce passage. Le printemps se serait-il rapproché, au coeur même de l’hiver ?

DL

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